Christian Eisenberger est né en 1978 à Semriach dans la Steiermark (Autriche). Il vit et travaille à Semriach et à Vienne.
Après un aprentissage de serrurier, Christian Eisenberger étudie la peinture à l’école Ortwein à Graz. Dès 2000 il fréquente, pour une courte durée, la classe d’arts transmédiaux de Brigitte Kowanz à l’Université d’arts appliqués de Vienne. Très vite ses personnages en carton, dont il dispersa 9900 pièces à travers le monde dans des rues et sur des places, ont suscité l’attention. Christian Eisenberger utilise jusqu’à aujourd’hui le carton, le ruban adhésif et les matériaux de déchets, en s’en appropriant aussi d’autres : Il jongle avec habileté entre la peinture, la sculpture, la vidéo, les performances, le street art et le land art. Sa méthode de travail se caractérise par son impunité, son envie de travailler, son rythme et le hasard. A travers les répétitions constantes, de nouvelles séries surgissent. Malgré l’abstrait, on retrouve sans cesse le motif de l’être humain.
"Chacun peut faire ce qu'un artiste fait, mais pas tout le monde ne le fait; là se trouve toute la différence." Christian Eisenberger
En 2002, avec la halle artistique „K2“ dans une plate-bande au centre du village de Semriach, Christian Eisenberger ouvrit un espace d’exposition de la taille d’un carton de chaussures, où il exposa des œuvres d’arts miniatures en provenance d’amis artistes.
La scène artistique de Vienne s’est mise, au plus tard à s’intéresser à Christian Eisenberger quand celui-ci a collé lui-même des affiches imprimées sur les vitrines de galeries connues, juste avant des vernissages importants. Déjà auparavant, ses fans avaient commencé systématiquement à ramasser, collectionner et vendre les personnages en carton d’Eisenberger.
"Bien que je peigne toujours la même tête, ce n’est jamais la même tête. Il y a toujours des différences et je trouve cela excitant. " Christian Eisenberger
A partir de 2006 Christian Eisenberger exposa lui-même dans des galeries. Avec les galeristes Viktor Bucher et Philipp Konzett, les succès dans les foires d’arts arrivèrent. Depuis 2013 Christian Eisenberger est représenté par la galerie viennoise Krinzinger.
"L’atelier fait la taille d’une halle de tennis avec des milliers, si ce ne sont des dizaines de milliers d’œuvres. Mais il y a également une table à laquelle il travaille. Au sol sur des peintures quelconques, il verse quelque chose, un acide ou un produit semblable, qui attaque la peinture et créé un nouveau dessin. Si j’avais un peu d’argent, j’achèterais le studio entier tel quel, je le fermerais et le laisserais au moins cent ans ainsi. “ Nicola Senger, galeriste et collectionneur d’art à Zurich.